Habitat 25 favorise l’emploi local et développe ses « achats responsables »
Dans un contexte sanitaire complexe, le bailleur social a décidé d’aller plus loin dans ses pratiques d’achats responsables. Habitat 25 offre aujourd’hui davantage de possibilités en agrandissant ses marchés publics à des sociétés dédiées à l’insertion professionnelle.
Au travers de ses actions, Habitat 25 apporte un soutien social et économique pour le territoire. Alors qu’en 2017, le bailleur social avait déjà introduit des clauses d’insertion dans une grande partie de ses marchés de travaux, il décide aujourd’hui d’élargir ces dispositifs. Une démarche qui génère entre 7 000 et 9 000 heures d’insertion chaque année. Ainsi, « en 2020, 60 personnes ont travaillé pour les marchés d’heures d’insertions pour Habitat 25 », constate la responsable communication d’Habitat 25, Lucie Louvet.Le premier marché d’aide à l’insertion est celui de l’entretien des espaces verts à effectuer dans certaines résidences, comme la tonte de pelouses. Le second demande une série de services de nettoyage dans des logements vacants et des parties communes.
Achats responsables
En effet, Habitat 25 pratique depuis plusieurs années une politique d’achat responsable dans la majeure partie de ses secteurs d’intervention. C’est une politique qui répond davantage aux critères environnementaux d’un achat, comme la performance énergétique et la réduction des déchets. Ce sont ces achats responsables qui permettent, grâce aux missions de réinsertion sociale et professionnelle, de donner plus de sens à la commande publique mais aussi et surtout de favoriser la cohésion sociale.
Afin de se concentrer davantage sur l’insertion, « nous sommes en relation avec différentes associations comme Ideis qui ont une connaissance précise de toutes les structures d’insertion du département et de leurs champs de compétences » détaille Lucie Louvet. Le choix de ces structures est très important et répond à plusieurs critères. Il faut savoir précisément « sur quel type de prestation, quel volume et quel périmètre les structures locales sont capables de répondre ».
Un projet local
« L’idée est de faire travailler des gens d’ici et qui, potentiellement, sont nos locataires. On a une activité qui est éminemment locale », explique Lucie Louvet. « En 2017, nous avons identifié des endroits particuliers pour lesquels des structures d’insertion pouvaient répondre. C’était le premier marché vraiment dédié à la réinsertion, avec des lots réservés pour les entreprises et il s’arrête cette année. »
L’entreprise de 185 salariés a décidé de maintenir des lots pour ces structures. Pour cause, « il y a un très bon encadrement, un suivi et une bonne compréhension des prestations. Nos locataires sont satisfaits » constate Lucie Louvet. Ces éléments qui sont très importants pour Habitat 25, « confirment que c’est gagnant-gagnant », conclut la responsable communication.
Pour Aletheia Press, Eléonore Chombart