L’Université de Bourgogne s’attend à une rentrée solide

D’après une étude publiée le 16 août dernier par la FEBIA en collaboration avec la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes), le coût de la rentrée étudiante augmente de 4,71% comparativement avec l’année dernière. Le montant moyen qu’un étudiant devrait payer pour son entrée dans l’enseignement supérieur s’élève à près de 2200 euros. Ce coût couvre les frais spécifiques de rentrée y compris l’inscription, la complémentaire santé, l’assurance logement, les frais d’agence, le matériel pédagogique et le paiement de la CVEC ainsi que les frais de vie courante (loyer, repas au restaurant universitaire, courses alimentaires, loisirs, équipements divers, transport, téléphonie et internet).

Pour la FEBIA, ce constat signifie qu’elle devrait accueillir plus d’étudiants au sein de son épicerie sociale et solidaire. En se basant sur ces données, l’organisme met en avant plusieurs revendications dont le but est de lutter contre l’exclusion sociale et la précarité étudiante: mise en place de tarifs étudiants et la généralisation de ces derniers pour les transports en commun, augmentation du nombre de thèses financées et transfert des compétences des bourses sur critères sociaux.

Une stratégie de développement ambitieuse

L’Université de Bourgogne compte trois écoles d’ingénieurs à savoir : l’ISAT, l’ITII et l’ESIREM qui s’est positionnée à la 50^ème place au Palmarès des Grandes Ecoles d’Ingénieurs en 2021, selon le classement de l’Usine Nouvelle. Cette année, l’ESIREM poursuit sa stratégie de développement pour pouvoir accomplir sa mission via un projet d’extension de 2000 m² de son bâtiment. A terme, l’université abritera notamment un amphithéâtre de 350 places, dix salles de cours et de travaux pratiques, un Fablab ainsi que de nouveaux espaces de travail et de vie étudiante. La livraison des travaux est prévue au cours du deuxième trimestre 2023. L’enveloppe financière dédiée à ce projet est estimée à 5,3 millions d’euros.