La Manufacture Tolix : une renaissance haut de gamme en Saône-et-Loire


En Saône-et-Loire, la Manufacture Tolix, figure emblématique du mobilier métallique depuis sa création à Autun en 1927, opère une métamorphose significative sous la direction d'Antoine Bejui et Emmanuel Diemoz, anciens cadres dirigeants de Balmain, qui ont acquis l'entreprise en difficulté financière en 2022.

(c) adobestock
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Suite à un plan social marqué par le licenciement de 17 employés cet été, le fabricant a entrepris un repositionnement stratégique, adoptant un nouveau nom, La Manufacture Tolix, et dévoilant deux collections inédites de chaises et de tables. Ces nouvelles lignes, puisant leur inspiration dans les archives de la marque, réinterprètent avec modernité deux chaises emblématiques, la T37 de 1937 et l'UD de 1958, en y réintroduisant une touche de brillance héritée des débuts de Tolix.

Cap sur l'excellence

Cette nouvelle direction artistique vise à séduire une clientèle européenne plus haut de gamme, élargissant ainsi la portée de Tolix au-delà de sa clientèle française, composée essentiellement de particuliers et de professionnels tels que les hôtels, bureaux et architectes. Forte de son succès aux États-Unis, l'entreprise concentre désormais son regard sur le marché européen, ciblant notamment la Scandinavie, le Luxembourg, la Suisse, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Emmanuel Diemoz souligne la volonté de positionner Tolix comme une maison française renommée pour la qualité de son mobilier, s'inspirant de son expérience dans le secteur du luxe. Rappelons que pour conquérir ces marchés exigeants, Tolix mise sur l'introduction de matériaux nobles tels que le bois du Morvan, envisageant même d'explorer d'autres options comme le cuir ou le tissu dans ses futures créations.