À Dijon, le salon Business Industries prend de l’ampleur

La troisième édition du salon Business Industries, qui s’est tenu au parc des expositions et congrès de Dijon les 29 et 30 novembre, a été celle de la montée en puissance. Une foule dense, a arpenté les allées où s’alignaient quelque 149 exposants, un chiffre en hausse de 35 % par rapport à l’année précédente. « Nous avons agrandi l’espace d’exposition et davantage sollicité nos partenaires régionaux, qui renforcent leur participation », a expliqué Pierre Godfroy, en charge de la communication de Promosalons, l’organisateur de Business Industries, installé dans le Calvados. Un changement de taille qui a rencontré une belle fréquentation avec 2 426 visiteurs, dont 416 visiteurs-acheteurs.

Des animations pedagogiques

Cette année, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) s’est fortement associé à la manifestation, en organisant un forum emploi. Elle a également installé son camion « La Fabrique 4.0 », où les visiteurs pouvaient piloter une ligne de production, programmer et fabriquer dans les conditions du réel. L’autre attraction du salon a également fait le plein : un simulateur de vol en rafale et réalité virtuelle, dans un cockpit d’avion plutôt vraisemblable. La manifestation a exploré les thématiques de l’industrie d’aujourd’hui : l’industrie 4.0, la décarbonation, les problématiques de recrutement et d’attractivité des filières industrielles ont été discutées sur le plateau TV du salon, au cours de 16 tables rondes.

Qualité de vie et opportunités commerciales

Les exposants venaient pour 30 % d’entre eux de la région Bourgogne Franche-Comté, avec une belle présence également d’entreprises de Rhône-Alpes. Parmi eux, quelques entreprises ont été plus particulièrement remarquées, notamment l’Allemand Heller, fabricant de machines-outils CNC horizontales. La filiale française du groupe, actuellement installée à Marne-la-Vallée, va déménager à Dijon dans six mois. Yann Ponsard, directeur d’Heller France depuis le 1^er avril 2022, a expliqué chercher d’abord une meilleure qualité de vie pour ses collaborateurs, et un positionnement géographique à proximité de l’Allemagne et des grandes voies de communication. Le choix de Dijon s’est imposé. « J’ai demandé à neuf de mes salariés de choisir un emplacement sur la carte de France, huit d’entre eux ont choisi Dijon », note-t-il.

Dans les allées, on pouvait également rencontrer Polytech, concepteur et fabricant de machines spéciales, installé à Varennes–Saint-Sauveur (Saône-et-Loire). Une participation motivée par une recherche d’opportunités commerciales. « Les coûts de réindustrialisation restent élevés en France, il demeure essentiel d’assurer une rentabilité de nos machines vis-à-vis de nos clients et d’aller à leur devant en participant à ce type de manifestation », détaille Gilles Beaufils, directeur de Polytech.

Pour Aletheia Press, Arnaud Morel