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Les représentants de la Région(M. Eric Lançon, Conseiller régional délégué, de Pays de Montbéliard Agglomération (Président Charles Demouge), la CCI BFC (Président Rémy Laurent) et M. Jean-Luc Lautier (chargé de mission du Pôle Nuclear Valley) ont introduit la conférence sur la filière nucléaire. (Aletheia Press  / CCI BFC)
Les représentants de la Région(M. Eric Lançon, Conseiller régional délégué, de Pays de Montbéliard Agglomération (Président Charles Demouge), la CCI BFC (Président Rémy Laurent) et M. Jean-Luc Lautier (chargé de mission du Pôle Nuclear Valley) ont introduit la conférence sur la filière nucléaire. (Aletheia Press / CCI BFC)

Les 13 et 14 octobre dernier, la CCI Bourgogne-Franche-Comté organisait, pour la première fois, le salon virtuel Optimal Prospect. Rendez-vous B to B, business to business, il se destinait aux donneurs d’ordre et aux PME et industriels capables de leur apporter une réponse.

33 donneurs d’ordre et 102 fournisseurs ont participé à la première édition de la convention d’affaires Optimal Prospect. Née de la fusion du salon Economia et des Rendez-vous des acteurs de l’énergie, l’évènement a mis en relation les sous-traitants industriels et les entreprises en recherche de solution pour mener à bien un projet. « Notre objectif est d’aider les entreprises dans leur démarche commerciale et de les faire matcher avec les besoins des donneurs d’ordre en phase de sourcing tels qu’EDF, ENGIE, General Electrics ou encore Alstom » détaille Nathalie Rebert, responsable industrie, intelligence économique, innovation à la CCI Bourgogne Franche-Comté. Avec son équipe, elle s’est évertuée à multiplier le nombre de donneurs d’ordre participants, notamment à l’échelle internationale. « Nous espérions plus de participants et d’habitude nous avions plus d’entreprises étrangères mais compte-tenu du contexte sanitaire, il s’est avéré plus difficile de les prospecter et de les faire participer, même en virtuel. » Outre le fait d’empêcher les entreprises étrangères de participer, la Covid-19 retarde les projets. « Les entreprises sont dans une incertitude à la fois financière et vis-à-vis de l’activité elle-même. Ils repoussent leur projet à l’an prochain. »

Les avantages du virtuel

Dans l’incapacité de se tenir en présentiel, la convention d’affaire organisée via une plateforme numérique a présenté certains avantages. « Le virtuel nous a donné plus de souplesse. Cela nous a permis de maintenir les inscriptions ouvertes jusqu’au dernier moment tout en subissant moins d’administratif. » A la façon d’un site de rencontre, donneurs d’ordre et fournisseurs s’inscrivaient sur une plateforme en ligne à travers une courte description et, dans le cas des donneurs d’ordre, en précisant les compétences recherchées. Ce dernier n’avait plus qu’à choisir les entreprises susceptibles d’y répondre dans le catalogue des participants pour planifier les rendez-vous, jusqu’à 17 par jour. « Les rendez-vous se sont concentrés sur le premier jour avant de s’alléger le second » précise Nathalie Rebert. Parmi les besoins exprimés, les études, ingénierie mais aussi la modélisation, le prototypage ou encore le câblage et l’installation de matériel figuraient en bonne place.

Changer les pratiques

Avec le second confinement, l’utilisation du numérique doit s’inscrire dans les pratiques. « Avec un tel évènement, nous avons contribué à démontrer que l’on pouvait travailler grâce à ces outils. » A côté des rendez-vous business, la convention d’affaires Optimal Prospect a été ponctuée de webinaire sur les opportunités de la filière nucléaire ou encore sur l’hydrogène, le plan de relance et l’industrie du futur. « La CCI est là pour encourager à travailler dans un environnement contraint. »

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert