Cefinox innove et s'ouvre au monde du vin

Des graines, des épices, de la farine, des poudres…. Depuis près de 25 ans, Cefinox étudie, conçoit et fabrique du matériel pour stocker, décharger et transférer des matières premières dans les secteurs de l’agroalimentaire, la cosmétique ou encore la pharmaceutique. « L’enjeu aujourd’hui consiste à transporter moins souvent donc il faut de plus gros contenants pour transporter les matières premières sans se confronter aux problèmes de manipulation et en respectant la santé des salariés » souligne Alexandre Faupin, dirigeant de Cefinox.

Avec son associé Paul Guyard, ils ont repris l’entreprise, fondée par Philippe Feuillebois, en début d’année 2023. « Cefinox répondait à tous nos critères de recherche à savoir une entreprise à taille humaine avec un potentiel de développement tant au niveau du bureau d’étude que pour la production. »

Viticulture : un choix payant

Forts d’un passé dans le monde viticole, les deux hommes ont identifié le potentiel de développement vers ce secteur d’activité encore inexploré par cette PMI. « Nous sommes monoproduit mais multi-activités » sourit Alexandre Faupin. En effet, les deux associés ont vu le possible transfert des compétences et des savoir-faire pour développer et innover avec un nouvel outil adapté au monde viticole. « Notre solution intervient sur trois phases dans le process viticole : l’encuvage, le décuvage et le remontage. »

Après les expérimentations et les prototypes, Cefinox enregistre déjà ses premières commandes dans le bordelais et pourrait être récompensée, fin novembre, à l’occasion du SITEVI, salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin. Le salon analyse en effet les innovations et le développement produit dans le secteur, de la vigne au vin.

Grandir pour se développer sereinement

Pour accompagner ses projets, Cefinox, 18 salariés, a récemment recruté quatre personnes et continue sur sa lancée, recherchant aussi bien un soudeur qu’un chaudronnier ou encore un manutentionnaire et un dessinateur pour son bureau d’étude. « Nous investissons aussi dans du matériel et dans les espaces. » Ainsi, en 2023, 150 000 euros ont été engagé pour étendre la zone de stockage. En parallèle, l’entreprise a largement augmenté son chiffre d’affaires, passant de 1,5 million d’euros au moment de la reprise à 4 millions d’euros programmés en fin d’année 2023. « Nous souhaitons assurer la stabilité et maintenir le rythme d’activité sans épuiser les équipes. »

Les deux nouveaux dirigeants ont également ouvert plus largement leur chiffre d’affaires au monde du vin. Absent en 2022, le grand export dans le secteur viticole représente désormais 1,2 million d’euros. « Nous fournissons par exemple des cuves en inox mais aussi des process. » Cette ouverture vers la vigne et le vin laisse entrevoir de nouvelles voies de développement en France, en Europe et au grand export à l’industriel local.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert