Cosmeticar : entreprendre entre passion et environnement
À 24 ans, Guillaume Malara se lance dans l’entrepreneuriat à Mâcon, en rejoignant la franchise Cosmeticar. Après un cursus scolaire, particulièrement riche, le jeune chef d’entreprise entend allier ses connaissances et sa passion de l’automobile, dans un secteur d’activité porteur, car respectueux de l’environnement.
Sa passion : les voitures et les motos. Guillaume Malara a donc commencé son parcours scolaire avec un BTS maintenance des véhicules, avec l’idée d’ouvrir un jour une concession. Au fil de sa formation, son idée évolue et le jeune homme s’oriente vers une licence en vente et négociation (en alternance), qu’il réalise dans l’univers du poids lourd. Il enchaîne ensuite avec un master management en stratégie d’entreprise, là encore en alternance. Il rejoint cette fois une enseigne nationale d’électroménager comme directeur adjoint du service client d’un magasin. « J’ai surtout été un gestionnaire. J’ai compris que ça ne me correspondait pas. »
L’envie d’entreprendre, toujours tapie en lui, refait surface. « Après mes études, j’ai pris un an pour réfléchir à mon projet. J’ai continué à me former, sur l’investissement financier, le trading à court et long terme. » Il initie une première activité autour de l’investissement boursier, mais au bout de quelques mois, ne se projette pas dans cette carrière. « Je passais la journée derrière des écrans alors que j’avais besoin de faire quelque chose de mes mains. »
La franchise adaptée
L’idée de la franchise l’intéresse et il navigue entre les différentes propositions jusqu’à retenir Cosmeticar. « La franchise relie mes connaissances en entrepreneuriat, en relation clientèle et mon goût pour l’automobile. J’ai toujours pris soin de mes véhicules, donc ça correspondait à ma personnalité. » Le jeune homme se renseigne sur le concept, échange avec un franchisé déjà installé qui le conforte dans l’idée qu’il a sans doute trouvé sa voie. « Cosmeticar est une entreprise dynamique qui se développe avec une solution de nettoyage sans eau qui fait sens aujourd’hui, dans un contexte de restriction d’eau régulière. Il y a un potentiel de développement. »
Après des démarches initiées en juin dernier, il débute officiellement son activité en novembre 2023 avec le soutien de la franchise. « Pour m’aider à créer ma clientèle, les équipes commerciales du siège ont pris des rendez-vous pour moi, ont facilité les démarches, tandis qu’un responsable commercial est venu deux jours pour m’épauler. » En quelques semaines, l’entrepreneur se réjouit que les clients viennent déjà peu à peu à lui.
Se projeter dans l’avenir
À 24 ans, il choisit de débuter avec une unité de nettoyage mobile qui se déplace chez les particuliers ou dans les entreprises pour faire briller les véhicules, de l’intérieur à l’extérieur, tout en leur apportant une dimension RSE. En plus des produits biodégradables et écologiques Cosmeticar conçus avec un laboratoire, Guillaume Malara, en se déplaçant, réduit l’empreinte carbone de ses clients. Ambitieux, le jeune homme se projette sur l’avenir. « D’ici un ou deux ans, j’espère qu’il y aura assez de demandes pour pouvoir embaucher. Je pourrais aussi ouvrir une franchise Cosmetiboat pour les bateaux qui séjournent au port de plaisance de Mâcon. »
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert