Des rallyes en toute sécurité à Auxonne
Se lancer sur les plus grands circuits de F1 ou sur les pistes d’un rallye en haute montagne sans quitter Auxonne, c’est possible depuis le 15 août. Avec ses quatre simulateurs, SimPulse invite les amateurs de sensations fortes à s’essayer à la conduite que ce soit pour s’amuser ou pour se mettre à l’épreuve.
Les moteurs vrombissent, le compteur s’affole, les pneus crissent, pourtant le véhicule ne bouge pas. Avec ses quatre simulateurs installés à Auxonne en Côte-d’Or, Kevin Dussol réjouit les amateurs de courses automobiles. GT, Rallye, Formule 1… on s’y croirait presque. Passionné de voitures depuis son enfance, l’entrepreneur de 33 ans se souvient. « J’ai joué aux petites voitures, puis aux voitures télécommandées, aux courses sur console et j’ai finalement mis les mains dans le cambouis en faisant mes réparations de mécanique automobile. » Autodidacte et touche-à-tout, il a débuté par des projets immobiliers puis a initié, avec sa compagne, une épicerie zéro déchet à Auxonne, en accord avec ses valeurs. Le hasard et la passion l’ont finalement conduit à ouvrir SimPulse, une salle de simulation automobile.
Se laisser guider par les opportunités
« J’étais très bien équipé chez moi avec un simulateur haut de gamme, mais j’ai voulu diversifier mes équipements. » Originaire d’Aix-en-Provence avec son accent chantant, le jeune homme découvre à Montpellier une salle de simulation prête à fermer ses portes. « Je n’avais pas prévu d’en faire un projet professionnel mais l’opportunité s’est présentée. » Pas moins de 14 simulateurs sont en vente dont Kevin Dussol fait l’acquisition. Il décide de dédier 50 mètres carrés attenants à son domicile à une nouvelle activité et ouvre SimPulse le 15 août dernier. Il installe quatre simulateurs automobiles et un simulateur d’avion. « Je stocke le reste pour l’instant, des modèles plus compactes, en attendant de voir plus grand ou d’avoir d’autres projets. »
D’Auxonne à Tokyo
Dans cette commune rurale, les amateurs ne s’attendent pas à trouver de tels équipements. « J’ai mis deux demi-voitures de rallye qui ont été rénovées et surtout transformées pour faire de la simulation et deux monoplaces pour la formule 1. » A travers l’écran, plus d’une trentaine de circuits sont pour l’instant disponibles, de Barcelone à Tokyo, mais la liste pourrait grandement s’allonger, passant même par le circuit Côte-d’Orien de Prenois. « Il faudrait que je le teste pour voir si la résolution graphique est à la hauteur, car c’est essentiel. » L’amateur devenu expert veut proposer de la qualité plutôt que de la quantité avec l’ambition première de ravir d’autres amateurs.
« Je ne vise pas l’enrichissement, juste faire tourner les choses et partager, sinon, je ne me serai pas installé à Auxonne » sourit le jeune homme. Certains s’y amuseront, d’autres repousseront leurs limites ou viseront la performance. Sur terre ou gravier, sous la pluie ou sur la neige, les simulations de conduite débutent à dix minutes et peuvent s’étendre à une heure voir au-delà. « On peut venir entre amis pour faire une course, les qualifications, ou se relayer. » Quelle que soit son envie, il faut juste penser à réserver pour profiter des conseils du propriétaire des lieux.
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert