Le groupe ATS se positionne toujours plus aux côtés des grands groupes et des PME
L’entreprise familiale ATS accompagne de grandes entreprises dans leurs projets industriel de part sa société d’ingénierie, mais aussi des PME et ETI dans leur transformation numérique. Une subvention du plan de relance a ainsi permis au groupe ATS de créer un département de services digitaux.
« Nous concevons et réalisons des moyens de production pour les filières de l’industrie » introduit Rodolphe Roy, dirigeant de l’entreprise familiale ATS depuis 2011. De grands noms comme Total, Solvay, Aperam ou même les chantiers de l’Atlantique sollicitent les compétences de la société implantée à Montchanin. Du paquebot de croisière à l’éolien en passant par les usines de traitement des déchets, les unités chimiques, les industries de la sidérurgie, automobile, plasturgie, pharmacie… de nombreux secteurs demandent à ATS de réaliser leur ligne de production ou leur process. « Depuis peu, une 19ème filière a été référencée par Bercy. » Rodolphe Roy fait ainsi allusion au Conseil National de l’Industrie, le CNI, qui a labellisé la filière Solutions Industries du Futur. « Nous faisons grandir les usines qui font grandir les hommes. »
Une ligne de production de A à Z
De l’étude et des plans, jusqu’à la réalisation clé en main si l’entreprise le souhaite, la société ATS Ingénierie réalise 70% de son chiffre d’affaires autour de projets mondiaux comme elle l’a fait récemment en créant une unité de production d’hydrogène pour Air Liquide en Californie. 150 des 200 salariés du groupe se concentrent dans cette entité installée à Montchanin et dans ses agences de Dijon, Nantes, Porto et bientôt Paris. « Nous sommes au service des donneurs d’ordre pour leur fournir les éléments de conception. » Le reste des salariés évolue chez ATS Solutions à Dijon où il réalise des moyens de production pour accompagner la transformation digitale de l’industrie, en particulier pour les PME et ETI. L’entreprise se charge d’apporter les caméras, robots, cobots et autres technologies nécessaires aux futures lignes de production.
Vivre sa 4ème révolution
L’intégrateur de fonction agit comme un chef d’orchestre qui met en musique les éléments nécessaires à une ligne de production. Après avoir transformé sa propre entreprise, Rodolphe Roy accompagne les autres dans la 4ème révolution industrielle, celle de la transition numérique. « Nous mettons la machine au service des hommes et non l’inverse. Nous prenons en compte les utilisateurs finaux, où qu’ils soient dans le monde, grâce à la réalité virtuelle notamment. » France relance a accordé une subvention de 324 000 euros à l'entreprise dans le cadre d’un investissement proche du million d’euros pour créer un département de services digitaux. « Nous allons former nos clients pour opérer au mieux cette transformation. »
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert