Le groupe Eden œuvre pour le bien-être de ses salariés
Créé en 1965, le groupe Eden, n’a cessé de se construire une notoriété en Bourgogne-Franche-Comté. Ainsi, la société dédiée à la propreté, emploie aujourd’hui près de 600 collaborateurs dans 5 agences de la région qui œuvrent chaque jour auprès de 1 500 clients. Pour garder ce qui fait la richesse de l’entreprise : les salariés, le groupe veille à leur bien-être.
Le secteur de la propreté est un secteur qui souffre d’une image dégradée. Horaires fractionnés, déplacements multiples, temps partiels, sont autant de points négatifs qui sont régulièrement cités. La société Eden a décidé de prendre à bras-le-corps ces problématiques pour améliorer les conditions de travail de ses salariés. Et cela commence par le fait de minimiser les trajets.
« Nous agissons sur trois volets différents quant à cette problématique. D’abord, lorsque nous recrutons, nous cherchons par zone géographique. C’est-à-dire que si notre client est basé à Dijon, nous n’allons pas embaucher quelqu’un qui habite à l’autre bout du territoire. Nous cherchons dans les kilomètres alentour. Ensuite, ce sont nos responsables de secteur ou notre responsable logistique qui s’occupe de déposer les produits nécessaires au nettoyage chez tous nos clients. Ainsi, les salariés peuvent aller directement sur leur lieu de mission, sans devoir passer par le siège du groupe chaque jour. » introduit Pascal Eisenchteter, PDG. Enfin certains salariés, ceux qui réalisent le plus de trajets, sont parfois équipés d’une voiture de fonction.
Des horaires aménagés
Au travers des temps de trajets réduits, l’entreprise évite ainsi une fatigue supplémentaire à ses salariés. Le groupe Eden est aussi à l’écoute des candidats avant d’établir les contrats. « Dans ce métier, il peut arriver de faire des horaires de journée, ou des horaires en décalés. Alors nous nous renseignons sur ce que préfèrent les candidats. Ceux qui ont des enfants par exemple, privilégient souvent, les horaires décalés. » ajoute Pascal Eisenchteter. De plus, l’entreprise agit directement auprès de ses clients en essayant qu'ils acceptent que le nettoyage soit fait durant les horaires de bureaux, soit des horaires de journée, exemple 9h-12h / 14h-17h. Et l’entreprise a banni les horaires de nuits.
« Nous pouvons refuser des contacts s’ils n’entrent pas dans notre lignée et si cela peut altérer le bien-être de nos salariés. » confesse le PDG. Mais malgré tous ces efforts « nous ne sommes pas encore parfaits » conçoit Pascal Eisenchteter. En effet, le groupe peine à recruter. « Pourtant, il y a des petits avantages que personne ne sait, par exemple, les salariés dans ce métier bénéficient d’un taux horaire plus élevé que le SMIC. » conclut le PDG du groupe Eden.
Pour Aletheia Press, Lolita Péron