Le Rectorat recrute au-delà de l’enseignement
Ce 4 octobre, le Rectorat organisait son premier salon de l’emploi avec un double objectif : recruter sur une soixantaine de postes ouverts et faire découvrir la diversité des métiers disponibles.
Infirmière, psychologue, cuisinier, responsable des ressources humaines, responsable informatique… L’Education nationale ne se limite pas à proposer des postes dans l’enseignement. « Nous comptons 103 métiers répartis dans 13 domaines » insiste Fabien Grange, chargé de mission recrutement au rectorat. Ce poste, récemment créé, s’inscrit, tout comme le premier salon de l’emploi de l’institution, dans le plan d’attractivité et la marque employeur que le Rectorat veut développer.
Ce salon, qui s’est déroulé ce 4 octobre à Dijon, visait ainsi à trouver des recrues pour la soixantaine de postes disponibles. « Nous avons des besoins sur l’ensemble de l’académie avec des secteurs, ruraux notamment, qui attirent moins dans la Nièvre ou l’Yonne » regrette le responsable du salon qui souligne pourtant les atouts de ces territoires.
Des témoins convaincants
Le second objectif de ce premier salon de l’emploi du Rectorat consistait à dépoussiérer l’image que l’inconscient collectif garde de l’Education nationale. Pour ce faire, des agents de tout horizon ont témoigné de leur expérience. Deux nouveaux contractuels enseignants ont partagé leurs premiers jours de classe tandis qu’un infirmier scolaire a présenté ses missions au quotidien. « Il a notamment expliqué que son métier recouvrait une dimension de sensibilisation, de soutien, d’écoute et d’intervention en cas d’urgence psychologique mais aussi de soin. Actuellement, il réalise, par exemple, les vaccinations contre le papillonna virus sur les élèves volontaires. »
Un principal adjoint d’établissement, un adjoint gestionnaire en collège ont aussi pris la parole. « Ce dernier s’avère être un véritable couteau suisse puisque son métier est pluriel. » Fabien Grange reconnaît aussi avoir été ému par un agent qui a débuté son parcours comme cuisinier dans un établissement. Son contrat initial s’étendait sur dix jours. « Finalement, il y est resté un an puis a passé le concours pour être titularisé. Sa santé l’a obligé à changer de métier, donc il s’est formé à un métier support. Aujourd’hui, il est gestionnaire des frais de changement de résidence. »
Une expérience à renouveler
Le premier salon de l’emploi du rectorat a attiré près de 120 participants, en particulier des demandeurs d’emploi grâce à un partenariat de longue date établi avec Pôle Emploi. « Nous avons fait des touches. La direction des systèmes d’information a, par exemple, identifié le profil d’un développeur web qui lui a plu. » Fabien Grange n’oublie pas l’enseignement avec des besoins en anglais, en allemand, en économie ou encore en musique et en chant. « Nous allons renouveler l’évènement, sans doute d’ici moins d’un an, et nous envisageons d’aller dans les quatre départements. »
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert