Sobotram inaugure son nouvel entrepôt à 20 millions d’euros

Sobotram, filiale du groupe Blondel, a investi 20 millions d’euros dans un nouvel entrepôt de stockage des matières dangereuses qu’elle vient d’inaugurer. Ce site renforce la capacité de stockage du groupe pour répondre aux besoins de certains clients et à une évolution des réglementations.

Sobotram, expert du stockage des matières dangereuses, a investi 20 millions d’euros pour agrandir son entrepôt de Chalon-sur-Saône. (© Sobotram)
Sobotram, expert du stockage des matières dangereuses, a investi 20 millions d’euros pour agrandir son entrepôt de Chalon-sur-Saône. (© Sobotram)

Né en 1953 en Saône-et-Loire, le groupe Sobotram, spécialiste du transport, s’est diversifié dans la logistique dans les années 2000 avec le stockage des matières dangereuses. En 2023, à la retraite du dirigeant, l’entreprise est passée sous le giron du groupe Blondel qui souhaitait s’associer cette activité particulière. A côté, le groupe dispose d’activités complémentaires comme le transport longue distance mais aussi la messagerie de proximité. « Nous pouvons proposer à nos clients des solutions complètes avec un seul interlocuteur, allant du stockage à la livraison » souligne Alban Boidron, directeur de l’activité messagerie express et responsable sécurité de Sobotram. Depuis près de 25 ans, la société gère le stockage à la place de ses clients qui n’ont pas la place ou la capacité de gérer les aspects techniques associés aux matières dangereuses.

Des besoins exprimés

Dans son entrepôt de Chalon-sur-Saône, de 58 000 mètres carrés, Sobotram conserve aussi bien des matières premières que des produits finis, tous classifiés comme dangereux, importés ou exportés dans le monde entier. « De plus en plus de clients cherchent à externaliser la logistique, notamment à cause des normes imposées et aux mises en conformité constantes. » Le logisticien répond aussi bien aux industriels de la chimie, de la pharmaceutique qu’aux experts des produits de traitement de l’eau et des piscines. Ces derniers sont d’ailleurs à l’origine de l’agrandissement du site de Saône-et-Loire. « Deux clients spécialistes des produits de traitement des eaux de piscine nous ont sollicité sur leur besoin en capacités de stockage supplémentaires, mais aussi sur une nouvelle catégorisation de certains produits, obligeant à un nouveau stockage particulier. » Sobotram a donc dû répondre à un double enjeu : l’augmentation des volumes d’une part et une évolution de la réglementation conduisant à un stockage spécifique pour de nouveaux produits.

Sobotram assure à ses clients un stockage aux normes de leurs produits dangereux. (© Sobotram)

Une solution proposée

Une situation qui a conduit Sobotram à engager 20 millions d’euros pour agrandir son entrepôt initial de 58 000 mètres carrés d’un bâtiment de 17 000 mètres carrés et porter le tout à 75 000 mètres carrés. Achevé en mars 2024 et inauguré le 6 juin dernier, le projet couvre une autre facette. « Nous sommes contraints à des quantités limitées de stockage pour chaque classification de produits. Nous avons donc demandé l’autorisation pour augmenter ces seuils. » Après avoir engagé les démarches en 2020, en lien avec la DREAL ou encore le SDIS afin de mener des études sur les risques, l’entreprise a obtenu ses autorisations et peut donc répondre aux attentes de ses clients. Pour accompagner cet agrandissement, Sobotram a recruté une quinzaine de salariés.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert