Une ministre inaugure les nouvelles classes « réseaux électriques » à Dijon
Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, inaugurait ce 8 septembre les premières classes « réseaux électriques » au lycée Hippolyte Fontaine à Dijon.
« Vous avez la transition nécessaire entre vos mains. » « Nous aurons besoin de vous ! » a lancé aux jeunes, ce 8 septembre à Dijon, Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels. La ministre était en déplacement pour rencontrer les élèves de la nouvelle classe « réseaux électriques » du lycée Hippolyte Fontaine à Dijon. A ses côtés, Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis, partenaire de cette nouvelle voie de formation professionnelle.
Cette visite avait pour but de mettre en lumière le programme des Ecoles des réseaux pour la transition énergétique. En France, 40 lycées accueillent ces nouvelles classes, qui comptent 2 000 jeunes de seconde, première et terminale.
Répondre aux besoins des professionnels
Cette spécialité est proposée par des lycées proposant un bac pro Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés, MELEC. Elle vise à répondre aux besoins du secteur tout autant qu’à ceux de la société. En effet, en France, la part de l’électricité dans la consommation finale d’énergie passera de 25% à 55% à l’horizon 2050. Marianne Laigneau, présidente du directoire d’Enedis, a ainsi détaillé les objectifs du parcours : « Ces écoles sont au service de la lutte contre le réchauffement climatique pour promouvoir une énergie encore plus décarbonée et renforcent le partenariat entre les écoles et les acteurs économiques. »
Parmi les activités visées, l’installation de panneaux solaires qui s’inscrit comme l’un des chemins de la transition énergétique. Alors que la France compte déjà 700 000 producteurs d’électricité, un million de plus devraient être installés d’ici 2026. Une densification solaire qui, comme d’autres acteurs de l’électricité, demande de la main d’œuvre qualifiée. « Les entreprises du secteur ont besoin de plus de 8 000 nouveaux salariés. » 70% des recrutements de la filière des réseaux électriques sont réalisés au niveau du bac pro ou du BTS.
Sensibiliser les plus jeunes
« Le fait de spécialiser les formations sur ces métiers créé les conditions de leur embauche » a souligné Carole Grandjean. Les élèves vont notamment bénéficier d’un mentor attitré, un salarié d’Enedis ou d’une des nombreuses autres entreprises partenaires et de plusieurs semaines de stage. « 30% des contenus pédagogiques seront dédiés aux métiers de la filière industrielle des réseaux électriques » a précisé la ministre.
Des professeurs pourront intervenir dans les collèges pour faire découvrir ces métiers tandis que des professionnels se rendront aussi dans les classes. En parallèle, la représentante du Gouvernement a insisté sur l’accompagnement des enseignants qui pourront, eux aussi, profiter de formation dispensée par les professionnels du secteur ainsi que d’une plateforme de e-learning.
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert